(Peinture)

— Avec ‘Le Temple‘ (Venterol)

Les “fenêtres”.

Les “grilles”.

Bien plus qu’un thème, ou encore le symbole de tous les enfermements : un concept, que Jean-Pierre Durand exploite à merveille dans ses œuvres.

Sur ses toiles, « sont gravés les signes à déchiffrer, au premier et second degré, au premier et second plan, du sensible aux idées, du repentir au renouveau. L’œuvre, l’image, le texte sont cachés par la grille ; ils sont à (dé)couvrir ; le peintre couvre, au spectateur de découvrir… coder/décoder l’art du jeu, le jeu de l’art… », explique cet artiste de Mirabel (26).

« Dans le processus créatif, le hasard — « le plus ancien dieu du monde » selon Nietzsche — est lié à l’intuition, et l’indétermination à l’aléa. Sur la toile, les rencontres hasardeuses requièrent l’attention et crée la relation avec le spectateur ; en cela, il y a communication : le « regardeur » est invité à inventer sa propre histoire. »

(Exposition ‘Le Temple’ (Venterol),

du 17 au 31 juillet)